Coucou les amis
, (ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait de lonnnggggg résumé
)
La Vélostar et une performance "phénoménale
" de noix d coco à l'image de mes anciennes BRS "les copains et la 77 "de l année dernière .
Je m'explique : Tout d'abord, lors du chargement de mon wilier, je remarque que mon pneu arrière est un peu dégonflé...je n y prête pas trop d'attention...Arrivé au parking de la course, je retrouve mes coéquipiers
Yves et Michael qui me préviennent tout de même que cela pourrait être une micro déchirure et que dans le doute mieux changer la chambre à Air. Après réflexion, je décide juste de regonfler à bloc et sur le moment tout rentre dans l ordre.
Je vous passe l'oubli de mes bidons dans le frigo, facile pour moi de faire 157km sans eau!!! (Heureusement qu'une âme charitable et connaissance de Longchamp passait par là!!!)...
La confiance n'est pas au rendez-vous, les jambes sont lourdes après mon stage de ski mais aussi après la dernière sortie dominicale à 5 sous un déluge ...
Mais bon advienne que pourra...
La Vélostar, circuit vallonné à souhait à faire vomir un pauvre gars comme moi qui n'a que très rarement dépassé les 70kms en course le dimanche
...Après un départ très convenable en compagnie de coach Gégé
, j'éprouve une drôle de sensation impossible à décrire, comme si ma roue arrière devenait de plus en plus lourdes; j'en fais part à Jérôme mais après un coup d'œil, tout semble normal. Je roule ainsi un bon 50kms en derniere position du 1er peloton, voyant au passage Éric me doubler avec facilitée et remonter le haut du peloton...Nous tombons sans gravité en simultané avec Jérôme en milieu de parcours et par l'aide d'un gars qui semble d'une autre planète, nous reprenons le 1er groupe. Mais ce qui devait arriver arriva ...je roulais sur la jante depuis un bon moment 2 solutions se présentaient à Moi : soit m'arrêter et changer ma chambre à air et perdre....40mn(vous me connaissez
) soit m'arrêter toutes les 15mn et ne perdre que 3mn par arrêt de gonflage ...je choisirai la 2ème solution(mathématiquement parlant je pensais que c'était la meilleure solution mais pas sportivement parlant après coup!!!).
Après une bonne centaine de km qui vois-je avec grand plaisir, mon ami et champion de VTT du département Polo
...je croyais qu'il était en tête de course et loin devant ...
Evidemment, chaque arrêt me faisait reculer de peloton en peloton, rythme devenant de moins en moins soutenu à chaque fois.
Tout à coup à partir du
134,23kms plus rien dans les jambes mais vraiment plus rien; chaque côte un calvaire une souffrance qui m’a rappelé les cols de montagne (c est tout dire!!!)...j en profitais pour m arrêter toutes les 5mns pour regonfler !!! j'vous raconte pas l'état de mes bras à la Schwarzy...
En fin de parcours, je me suis arrêté pour aider un gars en souffrance avec des cris de cochon égorgé
...les crampes le tétanisaient ...je lui ai parlé, encouragé et fait quelques pas avec lui en le tenant par la taille et lors de notre départ j ai été remercié..... par un lâchage en haut d'une bosse
...il est parti sans demander son reste
!!! Ça fait bizarre...Puis 20km seule dans le vent c'est très dure je vous l assure
....à l arrivée, j étais content de retrouver mes jeunes camarades que sont Yves et Micka mais où étaient tous les autres ? Nous ne devions pas être au moins 11 du cco?
Conclusion, 157 kms en à peu près 4h 45 mais surtout rappelez moi de ne jamais faire de telle distance avec une telle préparation...Quand je pense que j hésitais à m'inscrire sur le grand parcours de la BRS les Copains...
Non mais jamais de la vie ...bisous les potos